Je
vous aurais bien recopié un petit passage de Récit d'un avocat
d'Antoine Brea parce que j'ai la flemme d'écrire moi-même quelque
chose. En plus c'est composé de petits chapitres très courts, ça
devrait être facile d'en extraire un. Mais en fait non, ça ne va
pas trop, ils ne se laissent pas bien extraire, ces petits
chapitres ; ce n'est pas comme ça que je vous donnerai envie –
puisque tel est le but. L'écriture d'ailleurs n'est pas celle de
Brea tel que je l'ai lu ailleurs, par exemple dans Roman dormant,
dans Petites vies d'écrivains du XXe siècle ou dans Simon le Mage. Quoique tiens, paradoxalement, c'est peut-être les vers
de Simon le Mage qui fassent le plus écho, du moins dans mon
oreille, à ce Récit d'un avocat. Je dis « paradoxalement »,
parce que Brea, dans l'idée très vague que je me fais de la poésie,
c'est plutôt un poète ; alors que dans Récit d'un avocat,
dans l'idée très vague que je me fais de la littérature, on est
clairement dans la prose, ou dans le roman, voire dans le thriller,
judiciaire, et même politique ; sauf que tiens, il paraît
qu'il est avocat Brea, dans la vraie vie, c'est écrit en quatrième
de couverture, et que « peu de choses » (ça y est, là,
je recopie) « sont entièrement imaginaires ». Du coup ça
fait un peur, finalement. En tout cas ça mériterait bien que
j'écrive un petit billet dessus, si j'avais le courage.
Et au
fait quand même c'est paru tout récemment aux éditions Le
Quartanier.
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