L'épisode final du feuilleton législatif à Rambouillet s'est joué hier :
Anny Poursinoff (Europe Ecologie) a battu Jean-Frédéric Poisson (UMP), sur les terres de Christine Boutin et Gérard Larcher. Eh
bien je vous le dis : si Rambouillet est
passé à gauche (du jamais vu - mais en moi-même je ne pouvais m'empêcher d'imaginer la chose possible), tous les espoirs sont permis : un jour, j'aurai le Prix Nobel. (Non, quand même pas ; ça, je n'arrive pas à l'imaginer.
C'est sans doute que je ne le souhaite pas assez fort. En réalité je pensais à autre chose.)
Non, une Poursinoff (sans doute une militante d'origine russe et d'idéologie stalinienne, ou pire) à la place d'un Poisson bien de chez nous... mais où va la France ?
Et c'est vous, M. Annocque, qui avez participé à ce concours alieutique ? Vous avez lancé un appât empoisonné et votre canne a fait des moulinets pour attraper à la gorge un représentant du peuple qui avait donné, jusque là, toute satisfaction à son électorat !
Quelle est verte, votre forêt !
Mais que tous vos colibris et petits singes hurleurs, ainsi que votre zoo portatif, fassent bien attention : un jour le bulldozer umpiste entrera en jeu, au nom de la politique de l'Industrie dont vient de nous entreprendre M. Estrosi sur France Inter il y a quelques minutes, et de la morale républicaine dont il est un des hérauts fameux.
Et alors vous triompherez plus modestement : votre bannière sera en berne, et le béton solidifiera vos rêves de liquidités (c'est à la mode) !
Aux dernières municipales, Roland Ries, un socialiste, a succédé à l'UMP Fabienne Keller. Alors la presse locale (et nationale) a cru bien faire en disant qu'une nouvelle fois la capitale alsacienne venait de basculer à gauche. Quelques mois plus tard, aux régionales... Enfin bref.
Cordialement.
;-)
(Philippe, vous allez connaître mon cauchemar : les vélocipédistes sur les trottoirs qui vous insultent parce que vous, piétons, vous vous trouvez sur leur chemin!:)
Allez, ne boudons pas notre plaisir! C'est un petit pas vers la monarchie, la mienne!;)
(La gauche comme la droite, en effet, tout dépend d'où on se trouve. Vu de Rambouillet, l'horizon à gauche est vaste (peut-être même un peu trop dégagé) et varié. Je n'y suis qu'un point imperceptible, qu'on ne distingue qu'au prix d'un torticolis assuré.)