samedi 28 avril 2012

comme si rien ne m’était propre


Est-ce une méprise de vouloir toujours prendre ainsi les mots des autres comme si rien ne m’était propre – parfois je ne sais pas je me demande – ou l’équivalent d’un sommeil – mais non c’est une excitation au contraire et si rien ne m’est propre justement c’est une joie d’essayer d’inventer ma forme impropre à l’intérieur de mots qui ont déjà servi et que je répète – je trouve toujours le monde tel qu’il est formidable.
 
Caroline Dubois, Arrête maintenant, éditions de l’Attente, 2001, 2010, p.12.
 
Ce qui rend possible l’écriture. Echo à un travail en cours.
http://poezibao.typepad.com/.a/6a00d8345238fe69e2014e861b6053970d-150wi

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