(Nausicaa 1962)
Scholl type orthopédique (bois clair + plastic).
Ça soulage, la marche sur plage en mule
Et le mollet sexicambré par ça stimule.
Au jeu water glapissant polo les sautillées pétasses
Claboussent. Sourdine, les alcyons ! Cette
Balle rose mammoïde auréole et plonge (chouette !)
Plouf sur toi nez à ras le jus des mélasses.
Effroyable, défiguré par la saumure, en face d’elle tu
Hésites si tu prendras aux genoux la fille au beau
Visage ou diras à distance des mots doux comme l’hu
Ile des tubes à narguer dare-dare Apollon. Ô
Fille dis-tu des algues, des nautes, des emportements
D’Eole, c’est pas à vous ce ballon par hasard ? La
Brillance alors aux joues grimpera d’un cran
Sous le pigment : ça va, ose, ça emballera.
Christian Prigent, Météo des plages, II « Tentatives
d’idylle », POL, 2010, p. 26
Un « roman en vers » que l’auteur présente lui-même ici et là, et dont on peut lire d’autres extraits sur Poezibao et sur le Triangle. (Du
coup cet été je compte revenir sur Grand-mère Quéquette, acheté à sa parution et abandonné faute de temps – pour voir justement comment c’est Prigent autrement.)
Prigent, grand inventeur (et admirateur d'Alfred Jarry) !
(Philippe, remettez vite votre chaussure, ce n'est pas raisonnable dans votre état - qui va mieux?)
Commentaire n°4 posté par Depluloin le 07/06/2010 à 11h06
(Rassurez-vous : je gambade !)
Super ce poème "branché"
Contente que vous gambadiez à nouveau...
(mais pourquoi over-blog ne me prévient plus de la parution des nouveaux billets? Tsss, idem chez Depluloin? M'auriez-vous "élimininée"? Faut dire que je suis bonne à mettre à la casse)
Commentaire n°6 posté par Depluloin le 07/06/2010 à 12h33
(bon, vous rassurez)