Ce n’est pas que Messerschmidt eût vraiment quelque chose à reprocher à Monsieur Schlehe, mais après sa dernière tentative, la porte même de ce dernier lui apparaissait comme une menace. Aussi fut-ce avec Monsieur Abakus, le petit homme rigide et dégarni auquel il avait déjà eu affaire une fois, que Messerschmied prit rendez-vous. Mais lorsqu’il arriva dans le bureau de ce dernier, il le trouva étendu sans connaissance sur le sol ; un hématome conséquent au milieu de sa tonsure attestait que Monsieur Abakus avait été victime d’un coup sur le crâne. Se pouvait-il qu’il y eût un criminel dans ces bureaux ? Messerschmied ne fut pas en mesure de poursuivre sa réflexion : un choc terrible au sommet de son propre crâne lui fit perdre connaissance.
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