lundi 14 mars 2022

Didier da Silva, l’homme-cinéma.

Home cinéma est le nouveau livre de Didier da Silva, qui a l’occasion sait aussi être un homme-cinéma, même si le film dont il est ici question n’est aucun de ceux évoqués dans l’Ironie du sort (qui est sans aucun doute l’un des ancêtres direct de ce Home cinéma), il n’est pas non plus le Dormeur, dont il poursuit cependant l’esthétique du plan-séquence (cliquez si vous ne comprenez pas tout), et pas davantage Un jour sans fin dont naguère notre auteur avait tressé la louange et tenté l’épuisement (mais cliquez donc vous dit-on !), avec lequel cependant il partage en toute modestie la tentation de l’infini. Non : ce film-ci est dans la tête de notre auteur, laquelle ressemble à s’y méprendre à un « bel œuf chromé », mais si, montez-y donc, qui nous invite à une voyage à travers l’espace et le temps, mais aux confins et aux limites des deux : c’est sans doute pourquoi il ne dure que quatre-vingt-trois pages. C’est que, comme je l’écrivais dans un précédent billet – cliquez encore et vous aurez droit à un échantillon de la prose de notre auteur – le texte est triste, et drôle, et beau, comme l’est la mort de l’être aimé – et c’est alors qu’on se rend compte que cette rêverie est aussi une façon d’addenda à la Mort de Masao.

Home cinéma paraît ces jours-ci aux belles éditions Vanloo.






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