C’est par l’oral, soit presque selon la tradition antique, que je me suis familiarisé très jeune avec les récits de la mythologie gréco-latine : j’étais trop jeune pour savoir lire et mon frère Francis, de dix ans mon aîné, jouait volontiers les aèdes. Aussi n’est-ce pas par Homère que j’ai commencé mes lectures antiques, mais par Ovide, dans les Métamorphoses. Ce passage-ci, la transformation tardive de Cadmus et Harmonie en serpents, métaphore cruelle de la vieillesse, je ne l’avais pas relu depuis. Il est temps.
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