mercredi 6 avril 2022

Ordure !

Et qu’est-ce que tu as lu de bon, récemment ?

Ordure ; c’est un roman américain, d’Eugene Marten. Je ne connaissais pas ; mais c’est traduit par Stéphane Vanderhaeghe, l’auteur de P.R.O.T.O.C.O.L ? Tu te souviens ? Et puis c’est chez Quidam.

Et c’est bien ?

« Bien », franchement, ce n’est pas le mot. On peut dire que c’est excellent, peut-être, mais « bien », ça ne lui va pas trop.

Tu me le conseilles ?

Euh…

Tu as aimé ?

Ah oui ; ça m’a remué, même, et un peu plus que remué.

Et le sujet, c’est quoi ? Ah oui, c’est vrai que tu ne veux jamais dire de quoi ça parle ; pardon.

Oh si, je peux. C’est un type, Sloper, il est employé comme agent d’entretien, dans un grand immeuble.

Ah oui, c’est pour ça que ça s’appelle Ordure.

Oui, on peut dire que c’est pour ça.

Pourquoi « on peut dire » ?

Le titre est peut-être polysémique.

Qu’est-ce que tu entends par-là ?

Hum.

Il faut vraiment te tirer les vers du nez.

De la bouche, plutôt.

Quoi ?

Non, rien, de la bouche, parce que je ne dis pas grand-chose avec la bouche, quoi.

Ah.

Non mais lis-le, tu verras. C’est bon. C’est effroyablement bon.



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire