Mon classique du mercredi d’aujourd’hui était plutôt mon contemporain d’hier, car je l’ai lu sans doute moins de quatre ans après sa parution en Italie ; ôtons encore deux ans pour la publication française (la traduction est due à Danièle Sallenave et François Wahl) ; en tout cas Calvino, que j’avais découvert au lycée avec le Baron perché, était encore bien vivant. Mais ce livre-ci m’a marqué – je ne suis d’ailleurs pas sûr que ce mot soit bien choisi ; disons plutôt : ce livre-ci, ce livre « si », Si par une nuit d’hiver un voyageur, a fait résonner en moi un écho durable, lequel me fait encore sourire pendant que je vous lis cet extrait – les personnes qui connaissent un peu mon travail comprendront facilement pourquoi.
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