J’aime
marcher. Sur les trajets quotidiens cependant, parfois, marcher ne me
suffit pas ; alors il m’arrive de courir (qu’on ne se méprenne pas :
rien de sportif là-dedans), ou de
lire en marchant. Tout à l’heure, en rentrant de la gare (en
rentrant du Marché),
je me suis mis
à courir. Et puis je me suis arrêté de courir et je me suis mis à
lire. J’ai lu : « Il reprend l’habitude de courir. » C’est pas une
blague : c’est à la page 75 de
Retour aux mots sauvages.
Commentaires
Courir à Minuit, voilà une équipée malaisée...
Commentaire n°1
posté par
Moons
le 20/11/2010 à 23h23
J'ai de l'entraînement. (Et heureusement il y avait les réverbères !)
Finalement, le livre de Thierry Beistingel aura eu très peu de retombées médiatiques !
Concernant "Courir", j'en suis resté à sa mise en jeu (ou en joue) par Jean Echenoz.
En Grèce, on connaissait déjà le bouclier fiscal ?
J'ai beau me défendre de courir, de temps en temps ça m'échappe : je
crois qu'au fond de moi j'ai l'impression en courant de gagner du
temps.
(Il commence très bon, le Beinstingel ; à la hauteur des précédents, avec ou sans médias !)
Heureusement qu'il n'était pas écrit : "Il n'eut pas le temps de voir la voiture qui fonçait sur lui."
Commentaire n°4
posté par
tor-ups
le 21/11/2010 à 10h31
C'était peut-être écrit entre deux réverbères (c'est l'inconvénient
quand on lit dehors en marchant et qu'il fait nuit : il faut jouer
savamment de l'inclinaison du livre par rapport au réverbère
passé et au réverbère à venir), auquel cas la voiture a disparu dans
l'intervalle d'obscurité.
Commentaire n°6
posté par
Zoë
le 21/11/2010 à 15h58
J'ai déjà songé à essayer de faire les deux en même temps, mais j'ai
renoncé. C'est un peu comme lire en nageant, ce n'est pas très pratique
non plus, même sur le dos.
Ah bon ? Tu ne cours pas sur ton canapé ? Mais à quoi te sert-il
donc ? (N'empêche, il m'a fallu du temps avant de faire comprendre à mon
plus jeune fils que le bras du canapé n'était pas à
proprement parler un tremplin pour faire ses sauts de l'ange.)
Avec le casque, passe encore, mais à poil et ce bouclier qui a l'air si lourd...
Concernant "Courir", j'en suis resté à sa mise en jeu (ou en joue) par Jean Echenoz.
En Grèce, on connaissait déjà le bouclier fiscal ?
(Il commence très bon, le Beinstingel ; à la hauteur des précédents, avec ou sans médias !)