Des deux poulains de l’écurie du Seuil pour la rentrée 2001, tout encadrés
de rouge avec leurs yeux pour bandeau, j’apprends que la belle a succombé à une blessure
que j’imagine ancienne – quant au bête il y a longtemps qu’il est retourné à l’état sauvage.
Commentaires
Bravo! (et aussi pour cette bibliographie qui présente tout de même
l'inconvénient du choix et empêche toute excuse du style "comme c'est
idiot, ce titre m'avait échappé"). Vous aviez raison : à la
vitesse où je lis, 2010 n'est pas si loin...
Commentaire n°1
posté par
Depluloin
le 26/09/2009 à 10h30
Je ne connais pas ses textes. Le meurtre de soi est toujours stupéfiant pour ceux qui restent.
(Les éditeurs sont vraiment casse-couettes avec ces photos d'écrivains sur les couv.)
@ Depluloin : Mais je n'y suis pour rien ! Vous allez me faire soupçonner par la police canadienne !
@ Anna : En fait, je ne l'ai pas lue non plus, pour toutes sortes de
raisons, dont la plus avouable est que j'étais, à ce moment-là, à peu
près incapable de toute lecture. (A ce propos, votre
précédente incarnation est désormais immortalisée malgré vous, par
une expression idiomatique dont je n'approuve pas la crudité (que vous
voudrez bien me pardonner), mais qui s'est néanmoins
glissée sous ma plume lors d'une récente épitaphe, bien moins
tragique heureusement que celle d'aujourd'hui.) Oui, ces photos, c'est
assez ridicule, même si la mienne, par un heureux hasard,
tombait assez en accord avec le titre (que je regrette amèrement,
par ailleurs). Enfin, il est clair que la bobine de l'écrivain, ça fait
partie du marketing, hélas.
Commentaire n°3
posté par
PhA
le 26/09/2009 à 10h49
Allons, allons! Chacun sait qu'un seul de vos regards peut tordre une
petite cuillère aussi bien qu'un cœur outre-atlantiquien (?).
Commentaire n°4
posté par
Depluloin
le 26/09/2009 à 11h24
Commentaire n°5
posté par
PhA
le 26/09/2009 à 14h42
Philippe, votre habileté à manier le "lien" est digne du divin
marquis. Et quel plaisir en effet! (Et bientôt je vais me prendre pour
une sorte de Tarzan sautant de liane en liane...)
Commentaire n°6
posté par
Depluloin
le 26/09/2009 à 16h54
De quelle expression idiomatique parlez-vous ? J'avoue ne pas avoir
compris votre parenthèse, ne sachant pas de quoi (ou sur quel blog ?)
il retourne.
C'est dans le blues de Couperin, quelques étages en-dessous.
Commentaire n°8
posté par
PhA
le 26/09/2009 à 21h23
Il croit pouvoir s'échapper mais nous le tenons par son piano droit -
et Couperin. Croyez-moi, il nous reviendrat, roide, cambré sur son piano
droit. Sinon foutez-lui la paix.
Commentaire n°9
posté par
Depluloin
le 27/09/2009 à 01h45
Je voulais dire : Oh l'ortographe!! Mais j'ai plusieurs vies, plusieurs siècles...
Commentaire n°10
posté par
Depluloin
le 27/09/2009 à 01h51
Les yeux de l'une ont disparu, les yeux de l'autres sont des hublots : liquide effaceur, la vie.
(Les éditeurs sont vraiment casse-couettes avec ces photos d'écrivains sur les couv.)
@ Anna : En fait, je ne l'ai pas lue non plus, pour toutes sortes de raisons, dont la plus avouable est que j'étais, à ce moment-là, à peu près incapable de toute lecture. (A ce propos, votre précédente incarnation est désormais immortalisée malgré vous, par une expression idiomatique dont je n'approuve pas la crudité (que vous voudrez bien me pardonner), mais qui s'est néanmoins glissée sous ma plume lors d'une récente épitaphe, bien moins tragique heureusement que celle d'aujourd'hui.) Oui, ces photos, c'est assez ridicule, même si la mienne, par un heureux hasard, tombait assez en accord avec le titre (que je regrette amèrement, par ailleurs). Enfin, il est clair que la bobine de l'écrivain, ça fait partie du marketing, hélas.