Sa face
de brute ne trompe pas, ni sa batte de base-ball : c’est avec une
brutalité inouïe – quoique quelque peu mécanique –
qu’il entreprend de la battre. Elle, de son côté, ne s’en fait pas.
Juste un gémissement, un déhanchement, toujours le même ; c’est clair :
il ne lui arrivera rien. Regardez-le qui
s’obstine, inconscient de l’inefficacité de ses coups toujours
identiques. Regardez sa tête de brute, comme elle coulisse
curieusement, à chaque coup de batte, de gauche à droite, sur ses épaules.
Commentaires
regardez la danse hachée de son corps à elle qui encaisse tout de même
Commentaire n°1
posté par
brigetoun
le 25/02/2009 à 10h24
Cette brutalité "inouïe", mais quelque peu "mécanique", suspend le jugement, le met en balance sur les hauts plateaux.
Et en plus elle continue à porter le ruban qu'elle arbore fièrement quand la brute se déchaine. Oui, vraiment, elle a du caractère.
Commentaire n°4
posté par
edcoz
le 25/02/2009 à 12h42
Tout un spectacle... Hauts Plateaux : une clé cachée, l'oiseau seul a accés. C'est simple : il est l'oiseau
Commentaire n°5
posté par
Fayçal
le 25/02/2009 à 14h03
J'aime tous vos commentaires.
Fayçal, vous avez lu le billet Vdhp arbitrairement 4 ? ou êtes-vous voyant ? Les deux peut-être...
Commentaire n°6
posté par
PhA
le 25/02/2009 à 18h09
Non, je n'ai rien lu... Je ne suis pas non plus voyant, mais plutôt non-voyant... voilà le secret Merci pour ces apostrophes et exlamation (les oiseaux d'irene). C'est là que je me suis dit : tiens, un enfant. Sourire d'âme partagé, Philippe
Commentaire n°7
posté par
Fayçal
le 25/02/2009 à 19h44
Un peu voyant donc. Merci, Fayçal.
Commentaire n°8
posté par
PhA
le 25/02/2009 à 20h31
En tout cas, je vous lis de la sorte.
Oui, vraiment, elle a du caractère.
Hauts Plateaux : une clé cachée, l'oiseau seul a accés.
C'est simple : il est l'oiseau
Fayçal, vous avez lu le billet Vdhp arbitrairement 4 ? ou êtes-vous voyant ? Les deux peut-être...
Merci pour ces apostrophes et exlamation (les oiseaux d'irene). C'est là que je me suis dit : tiens, un enfant.
Sourire d'âme partagé, Philippe
Merci, Fayçal.